Eternal Dreamland
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Forum RPG basé sur le Manga Français de Reno Lemaire : Dreamland !
 
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 Jeux Interdits [Quête Réservée]

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MessageSujet: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeMer 2 Sep - 11:10

Sa magnifique robe rouge virevoltait au gré de cette étrange bise nocturne, laissant quelque fois apparaître ses magnifiques jambes.
Elle était de ce genre de femmes pour qui on était prêt à tuer, simplement pour mériter son regard ou pour avoir le bonheur et le privilège d'écouter un peu sa voix.

Et c'était le cas, des hommes, parfois mêmes des femmes, se battaient jusqu'à leur derniers souffles dans les caves de cet établissement. Tous n'avaient pas les mêmes motivations, mais certains entraient dans le jeu pour ses beaux yeux.

Ce soir était un soir comme un autre pour Doña Minella. Elle restait songeuse aux abords du balcon du Trèfle d'Or, regardait les rêveurs et les voyageurs défiler dans les rues de Kazinopolis.
Personne ne savait à quoi elle pensait, alors qu’elle savait tout ce à quoi songeaient les gens qui l'approchait.
Cette nuit-là, elle songeait à un homme.
Cet homme aurait pu venir ce soir-là, venir la voir. Mais ce n’est pas lui qui poussera les portes du Trèfle d’Or, car ainsi va à la vie à Dreamland, les destins se croisent mais jamais ceux auxquels on s’attend, et jamais ceux que l’on veut.

Ce soir, des voyageurs vont s’opposer à Doña Minella, ils sont présents à Kazinopolis pour la stopper et arrêter ces activités illégales qui se passent dans son établissement.
Les voilà qui arrivent en plein cœur de Kazinopolis, la cité des jeux.

Ils vont devoir se rendre au quartier de l’Epine Platine pour trouver le bon bâtiment afin d’enquêter sur place.
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeMer 2 Sep - 12:27

Bon dieu, moi qui voyais Kazinolopolis comme un casino grand comme une ville, je me retrouve avec une ville rempli de casinos…grands comme une ville aussi. Là, il y avait trop de merveilles pour que mes yeux soient encore intacts à la fin de la nuit. Imaginez-vous « Las Vegas », version des rêves ! Des machines à sous trônaient fièrement dans les rues, tant les bâtiments étaient remplis eux-mêmes de jeux et de joueurs ; là, je voyais plusieurs fontaines à tête de dragons crachant sans compter des milliers de pièces d’or. Quand il n’y avait pas de bâtiment pour jouer, c’étaient des banques qui revendiquaient le trottoir. Je compris le système rapidement. L’argent gagné par les gens étaient directement placés en banque, et quand ceux-ci disparaissaient pour rejoindre leur monde réel, les banquiers pouvaient replacer les pièces d’or dans les casinos. Rien de plus simple. Dommage que l’économie du monde réelle soit aussi complexe qu’un labyrinthe géant sans sortie. Les étoiles s’éclipsaient devant toutes ces lumières. Là aussi, à l’instar de Starlight, il semblait n’y avoir qu’une nuit éternelle comme voûte céleste, nuit propice aux pires débauches, et à de l’argent gâché. Des gratte-ciels parsemaient la ville comme autant d’arbres fruitiers dans un champ de fleurs. Au centre, je vis même une gigantesque tour, en construction j’ajouterai. Les habitants remplissaient la ville de joie. On aurait dit une gigantesque foire pour adultes. Je m’avançai sinon dans les rues pleines, toutes aussi larges les unes que les autres.

Je demandai mon chemin à des créatures des rêves, plus petit que les humains normaux, à peaux rouges et cornes. Ils m’indiquèrent le quartier de l’Epine Platine. Je demanderai plus de renseignements là-bas, je devais rester discret. Il paraît qu’un autre Voyageur était sur le coup, pour m’aider. J’aurai préféré m’accaparer toute la gloire que cette mission pourrait retirer, mais il était toujours possible de modifier quelques détails inintéressants en exploits épiques. Mon futur métier de journalisme m’y obligeait de toute façon… Je m’engageai avant dans une boutique de vêtements. Pour rejoindre mon coéquipier, je lui avais laissé une lettre dans l’auberge comme quoi on s’habillerait en habit bien précis. Pour ma part, j’avais demandé à prendre un chapeau noir élégant, une chemise noire de naphte, surmontée d’une cravate aussi noire, et fine ; tous cela payé avec des pièces trouvées dans la rue. Lunettes de soleil sur le nez, je m’intégrai parfaitement au décor subliminal qu’était cette ville des rêves. Ma première mission ; il fallait que j’assure.

Après avoir redemandé plusieurs mon chemin, je sus que j’arrivai dans mon quartier quand les rues se faisaient plus vides, et les rues plus maigres. Maintenant, elles ressemblaient à des veines grisâtres. Contrairement à mon plan initial, j’évitais de préciser mon chemin à des inconnus. Je voulais préserver mon anonymat, et il n’y avait que des balourds aux larges épaules qui se promenaient. Mais rapidement, il trouva d’un œil avare de renseignements le bâtiment recherché ; Le Trèfle d’Or. Superbe nom, bien trouvé, mais il se pourrait que les propriétaires aient moins de chances ce soir…

Je poussai les portes pour me trouver directement dans la salle principale, immense salle aux jeux divers. Je balayai la salle du regard, mais en aucun cas, je ne vis d’hommes à chapeau ou cravate. J’étais le premier, et je devais l’attendre pour continuer à bien la mission incombée. Qu’importe l’argent, du moment qu’il y avait la célébrité à la clé. Cette idée qu’on parle des gens seulement à leur mort me dégoûtait. C’était de mon vivant que l’on devrait apprécier mon génie. Et si c’était à Dreamland tout d’abord, ça irait bientôt se contaminer au reste du monde réel, plus loin dans un temps futur. Je m’assieds à une table de Black Jack, et me mit à jouer face à un banquier inquiétant, et comme compagnons trois personnes au visage humain (des Rêveurs, donc). J’étais bon à ce jeu, et mon porte-monnaie ne cessait d’enfler, je dois dire. Mais je ne fis à peine quelques parties, avant de voir mon coéquipier.
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeMer 2 Sep - 19:54

Kazinopolis, une ville immense entièrement dédiée aux rêves de richesses, un immense moulin à or écoulant des fortunes en liquide chaque soir, une mine rivière de monnaie, un torrent presque. Chaque rêveur ou voyageur qui venait y jouer gagnait presque à tous les coups, amassant plus d'argent qu'il était possible d'en avoir en une vie sur terre en l'espace de quelques instants. Pourtant, mes propres rêves de richesses n'avaient jamais été fait de ces flots d'argent, de ses paquets d'or et de monnaie inutile. Pour moi la richesse ressemblait plus à une vie dans un superbe palais, un confort sans limite, la possibilité de tous les loisirs à chaque instant et une armée de larbins surpayés me facilitant la vie. C'était aussi une richesse de biens culturels, une immense bibliothèque, les plus grandes oeuvres d'art de l'histoire et une salle de cinéma juste pour moi. Il n'avait jamais été question de cette masse de monnaie sans intérêt qui ne faisait que trahir la perversion d'une société capitaliste moderne, où la monnaie ne devenait plus le moyen mais l'objectif même. Or l'or n'avait pas d'autre intérêt que celui de l'échange et une telle profusion le rendait inutile. Les rêveurs n'en avaient pas conscience, cet argent était pour eux factice, et leur avarice était le fléau de la société réelle. La simple idée même que cette ville soit l'une des plus fréquentée dénonçait la dérive du monde moderne. Cette cité en soi me dégoûtait, je n'arrivait pas à m'y faire, tout ici était futile. Et même les jeu n'avaient plus l'intérêt du défi puisqu'on y gagnait à chaque coup. J'exécrais cette cité et pourtant en un sens, parce qu'elle offrait l'espace d'une nuit, de beaux rêve, je l'aimais. C'était aussi une ville particulièrement pacifique, et en cela, elle ne pouvait être qu'admirable. La paix était un bien précieux à Dreamland, nul voyageur ne pouvait l'ignorer pour ne l'avoir jamais souhaité au moins une fois dans leur parcours.

Aussi, j'avais accepté cette mission que la milice de la ville m'avait proposée. Il fallait préserver cette paix rare et si certains se lançaient dans des activités illégales ils menaçaient la paix. Il était de mon devoir d'aider cette ville à ne pas perdre sa réputation pacifique, ils avaient besoin de preuve contre cet endroit particulier ? Alors je me devais de leur en donner, peu importe les risques, à vrai dire, je suis l'intouchable, je ne crains pas le risque, lui même ne peut m'atteindre dans ma prison. C'est donc pour cela que je me devais d'entrer dans cette boîte suspecte pour y trouver ce dont la milice à besoin, avec un camarade que j'ai déjà rencontré la nuit précédente. Il était déjà à l'intérieur quand j'apparu à Dreamland ans un superbe manteau noir trois quart violet et bleu. Je devais le rejoindre et commençer avec lui à faire notre besogne. Hélas un léger détail m'empêchait d'aller accomplir ma digne mission...

"Comment ça je peux pas entrer ?" interrogeai-je le videur qui du haut de sa stature de mastodonte venait de m'assurer que je n'étais pas autorisé à entrer.

Refuser l'entrée à l'intouchable n'était pas une bonne idée, et ce n'était pas parce que l'on mesurait deux mètres de plus qu'on pouvait se permettre de bloquer le passage.

"Désolé monsieur, mais vous ne pouvez pas entrer. Maintenant veuillez circuler pour laisser la place aux autres..." poursuit avec une voix d'ours le videur.

Hélas, moi, je voulais absolument passer et je n'allais laiser personne m'en empêcher.

"J'entre où je veux, connard..."

"Monsieur, ne nous forcez pas à..."

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase, ma bulle avait à cet instant la forme de mon propre corps et j'en profitai pour lui flanquant un puissant coup dans le ventre. Le videur, surpris par le choc, s'affaissa comme une masse, le souffle coupé. L'autre videur eut la mauvaise idée de vouloir m'écarter d'un seul geste. Son coup se heurta à ma bulle, totalement innefficace. Mon regard amplit de menace se tourna alors vers le sien, complètement déboussolé. Avec un pas de côté et donnant l'impression de s'écarter discrètement devant son maître, il m'ouvrit le passage. Avec un certain sadisme, je lui souris poliment, il avait compris qu'il n'avait pas à faire à un simple voyageur. Je passai donc l'entrée et cherhai du regard mon camarade. Il était à une table de Black Jack, en train de gagner (normal). De mon côté, je préférais le poker, c'était un jeu plus amusant et surtout que je maîtrisais un peu mieux. Dommage que je n'aie le moyen de toucher les cartes, sinon, je me serais bien mi à jouer. Faute de pouvoir m'amuser un instant je m'avançai vers lui, sourire au lèvres, l'air décontracté, à présent il faudrait songer à trouver ces fichues preuves...
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeJeu 3 Sep - 16:57

Finalement, ce fut avec une magnifique coordination qu’à l’instant même où je pus crier « Black Jack » devant mes compagnons de jeu qu’un grand tumulte sembla se déclencher devant les portes du casino. Cartes en main, je me retourne vers le fauteur de troubles. Il ne s’agit que de mon coéquipier. Je lève les yeux en l’air, mais attend patiemment que la partie se finisse pour rejoindre le collègue bien énervé. C’est avec déception que la banque présenta elle aussi un Vingt et un, m’obligeant à reprendre simplement ma mise, quand une tonne d’argent aurait pu m’attendre avec cette carte. Mais de façon divine, l’un des symboles de l’as se dédoubla, transformant la carte maudite en deux piteux. Finalement, je m’en mets plein les poches, et on me propose quelques immenses bourses pour y placer mon argent. J’accepte avec plaisir évidemment.

Me voilà avec quelques centaines de pièces dans la main, retenues par un tissu marron, levé, et saluant mon confrère Voyageur avec le chapeau qui s’envola de ma tête pour se présenter à lui. D’un geste tout aussi frimeur et bien classe, je le remis sur ma tête avec aisance avant de regarder la situation évoluer. Les gardes le regardaient avec un mépris incalculable, tandis que moi, je pensai qu’il en avait fait un peu trop. Mais finalement, s’afficher comme il l’a fait permettrait de détruire tout soupçon sur le véritable but de notre visite. Je lui exprime mes soupçons :


« Je me demande si tu as eu la meilleure, ou la pire des idées. Les autorités vont pas tarder à arriver, et à ce qu’il paraît, elles sont pas de notre côté. A part ça, tu as une solution pour trouver nos précieuses preuves ? »

Je regardai la pièce. Evidemment, il n’y avait qu’une unique salle commune, avant que le bâtiment ne se divise en quartiers privés. Il faudrait soit s’infiltrer dans les couloirs interdits, soit se faufiler en tant que participant au combat. En vérité, il espérait que son associé Jacob ait attiré du monde, certes, mais n’importe qui… De la Dona Minella, par exemple. Son compagnon avait l’air sacrément costaud, on pourrait sans peine l’embaucher… Une idée se matérialisa soudain dans mon esprit passionné et menteur. Si ces petits clandestins cherchaient des combattants pour des matchs palpitants, j’allai leur en offrir un sur un plateau doré. Un beau plateau bien voyant, un superbe cheval de Troie poli à la cire. Bref, un appât bien goulu, pour des poissons qui se cachaient trop en profondeur. Sans me la jouer, je me donnai un air presque honteux, baissant les yeux devant ce spectacle affable. Je pris un ton sérieux, mais las :

« Toujours à faire autant de grabuges, Jacky. C’est le fait que tu sois passé dans les 50 premiers de la ligue Baby qui te donnent autant d’excitation et de préciosité ? »

Je lui fis un clin d’œil, en espérant qu’il comprenne quel jeu on devait prendre pour continuer notre belle mission au ton évocateur. Je poussai même un soupir exaspéré pour souligner mes paroles, comme si je crachai de la fumée d’un tabac. J’étais plutôt doué à ces mensonges-là, à toujours vouloir me redresser moi-même. Le sujet différait, mais l’exercice était le même. Je rajoutai même un soupçon de jalouserie dans la voix, tout ce qui pouvait rendre ma tirade plus naturelle. En disant cela, je regardais la réaction des gorilles battus, à l’entrée. J’avais utilisé une voix qui portait loin, sans toutefois être haute. Je faisais mine d’être un appât parfait, sans arrière-pensée.
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeVen 4 Sep - 12:41

Fier de mon entrée plutôt innovante dans ce casino, j'arrivai comme une célébrité dans un saloon plein de cowboy assoiffé, mastique de la chique et faisant tinter mon artillerie pour aller m'installer au bar et commander un bon Whisky. Certes, je n'avais pas de révolver à la ceinture, d'éperons à mes bottes et encore mon de chapeau de cowboy sur la tête. Quant au Saloon, il avait plus d'un salon de thé pour jouer poker qu'autre chose. Mais je me pavanais dans la grande salle avec une grand sourire comme le plus rapide tireur de la ville l'aurait fait. Si le costume et le décor manquait, l'intention, l'idée y était et c'était l'essentiel, non ? J'allai vers mon camarade d'un pas assez vif, content de moi, quelques têtes se tournèrent vers moi, mais sans plus, ils revinrent à leurs jeux où ils gagnaient à tour de bras. Ed était lui-même assis à l'un de ses tables, se mêlant au groupe, peut-être pas idiot comme idée, cela restait à voir. Gains en poche, il s'affichait comme de nombreux joueurs, s'exclamant à chaque victoire, victoires fichtrement fréquentes hélas. Ainsi, il se fondait dans la masse. Lorsque je fut à son niveau, il me fit part d'une certaine crainte quand à mon attitude. Il était vrai que si son but était de passer inaperçu, j'avais un peu fichu en l'air son plan. Mais bon, je n'étais pas franchement sûr que c'était en faisant comme tout le monde qu'on prouverait quoi que ce soit. Au contraire, il faudrait plus pousser ces idiots à bouts, les forcer à sortir de leur tanière se montrer au grand jour. Et en cela, son entrée serait d'une efficacité certaine, j'en était sûr.

Et soudain, il sembla que nos deux esprit se mirent d'accord. Après cette petite réprimande, Ed changea complètement d'attitude, prenant un air exaspéré face à l'attitude désobligeante qu'était la mienne. Il soupira bruyamment de façon à attirer l'attention, un peu mieux qu'en criant victoire à chaque qu'il avait des gains, ce que tout le monde ou presque faisait. Je fut dans un premier temps un peu surpris pas ce changement brutal, mais ayant eut la même idée un peu avant, je ne mis pas plus d'un quart de seconde à comprendre qu'il cherchait à attirer l'attention sur lui. D'ailleurs, n'était-il pas en train de mentir ? Non seulement je n'étais pas dans la ligue M, alors je risquais encore moins de me trouver dans les cinquante premières places, et j'avais encore moins l'habitude de me vanter de mes places dans le classement. Si seulement il ne m'avait pas appelé "Jacky", je détestais, j'exécrais ce surnom débile, une pointe d'énervement me poussa à ne pas réagir de la même façon, plutôt avec mépris qu'avec vantardise, quoi que je mêlai un peu des deux dans ma réplique. Bien entendu je n'avais aucun mépris pour lui, tout cela n'était que le jeu de se faire remarquer par les gérants comme deux voyageurs un peu trop bruyant...

"Et toi Eddy, toujours dans le top 173 de la baby ?" répliquai-je avec un sourire moqueur. "Dis moi, t'essaierais pas de venir ici pour acheter des places n'est-ce pas ? Tu serais pas désespéré à ce point, hein ?"

Un grand sourire moqueur qui aurait pu s'accompagner d'un ricanement mauvais s'affichait sur mon visage, les regards de tout le monde commencèrent à se tourner vers nous, nous parlions fort et commencions à troubler la tranquillité du club. Nous serions bientôt le centre de l'attention et nous troublerions un peu trop la boîte en attirant l'attention sur celle-ci. Il faudrait nous virer, mais comme j'avais déjà flanqué une raclée à un videur et qu'un autre avait échoué à me faire le moindre mal, ils devraient sortir les grands moyen, ou nous écarter par des moyens plus subtiles. Ce qui signifierait forcément l'emploi de moyens illégaux, alors ils auraient ce qu'ils voulaient. Ed et moi-même faisons une super équipe bientôt et cette mission s'annonçait bien en perspective. Aux mieux, la patronne venait elle-même régler le problème...
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeSam 5 Sep - 8:56

Hum, son collègue avait l’air assez réprobateur sur sa façon de faire, s’il avait bien compris. Mais l’ironie dans son œil ne pouvait m’informer que de sa compréhension à mon égard. Il cherchait juste à me faire une simili provocation, une corde bien droite pour répandre un peu plus le chaos, et nous faire arrêter par les gardes. Néanmoins, le caractère de mon allié que j’avais au final trouvé indiscutable pouvait prendre tout son sens aux yeux de nos ennemis. On faisait tout pour se faire arrêter par les policiers comme si cela avait été convenu entres-nous depuis des jours. Parfait, il fallait renforcer cette situation d’inimitée brutale et flagrante entres-nous. Mais comme il fallait être prudent, j’attendais tranquillement que des policiers arrivaient vers nous, des sortes d’Iron Man en costume cravate. Presque zappé comme les videurs en fait, sauf qu’il possédait une oreillette que je jugeai inutile, et qu’il portait des lunettes de soleil (là aussi inutiles sous les étoiles ; c’étaient juste des signes distinctifs finalement). Un coup d’œil, et on voyait parfaitement les autres membres du casino nous regardait avec un œil inquiet, comme une fratrie qui regarde un de ses membres prêt à vomir dans son assiette. Là, je décoche un bon coup de poing à mon interlocuteur, mais un saleté d’écran s’interposa, et je sentis mes phalanges sauter devant ce bouclier indestructible. J’étais à genoux quand les policiers nous demandèrent de les suivre, tenant ma main avec une douleur on ne peut plus non feinte. Ils m’agrippèrent les épaules, demandèrent simplement à Jacob de les suivre, et ils nous accompagnèrent au commissariat le plus proche, sans même nous adresser la parole. Une fois sur place (après avoir déambulé dans quelques rues remplies de néon imaginaires, pièces d’or à flots, étoiles scintillantes pour bien indiquer les rêves de richesse de chacun), ils arrivèrent dans un endroit tout aussi délicieux, bureaux et chaises compris. Les murs couverts de posters du grand Midas, bureau pas du tout encombré. Un des policiers à tête de robot appela son supérieur, un autre Iron Man doué d’une chemise blanche aux manches retroussées, de bretelles vieilles de cinquante ans et d’un cigare fumeux enfumé à moitié dans sa mâchoire. Il nous demanda de nous asseoir sur des chaises en bois qui nous couvraient d’insultes (« assassins, bourreaux d’enfants »). Il croisa les bras et nous dit :

« Vous êtes bien les insolents du quartier neuf, dans le casino le Trèfle d’or ? Evidemment. Bien, nous sommes assez sensibles pour le moment, votre peine ne sera que quelques centaines de nuits dans notre prison bien connu. A moins… »

Là, je détendis mes oreilles, le passage suivant allait forcément être intéressant. D’ailleurs, le chef lui-même s’indiqua un brin de silence, comme pour mieux réfléchir. Il reprit soudainement :


« A moins, que je ne puisse faire quelque chose pour vous. Vous m’êtes sympathique, et je vous comprends. Vous ne voulez certainement pas être arrêté, je confirmerai. Alors à la place, je pourrai faire quelque chose pour vous. Etes-vous d’accord ? »

J’acquiesçai, à la place de Jacob. Le grand chef eut un sourire :

« Suivez-moi alors. »
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeSam 5 Sep - 18:16

Et nous le suivâmes... Tout ne s'était pas passé exactement comme je l'avais imaginé et j'avoue je m'étais laissé porter par l'intuition de mon bon camarade pour continuer cette affaire. J'avais pensé qu'on nous enverrait la cavalerie et qu'à force d'échec à se saisir de ma personne, la direction du casino, pour me calmer serait forcée de m'inviter dans l'arrière cours du casino et donc à ces combats immoraux qui nous amenais, moi et mon camarade. Ed avait commençé par me flanquer un coup de poing, se heurtant à ma carapace indestructible, il se brisa certainement les phalanges avec la puissance de son coup, de mon côté, je ne ressentit strictement rien et je commençais à m'habituer à cela. J'étais l'intouchable, point barre, c'était navrant pour moi et à ce moment, au lieu d'essayer de relever mon coéquipier qui s'était pris d'une douleur intense et en était tombé à genoux, je n'avais fais que rire et me moquer de lui, poursuivant le jeu de mon personnage perturbateur. Là, la police arriva, et prenant Ed de force me demanda de la suivre. J'étais prêt à les renvoyer d'où il venait un par un et de leur montrer que j'étais intouchable et que leur statut de milicien ne me faisait pas peur, quitte à devoir affronter toute la ville pour pouvoir enfin être invité dans cette salle de jeu. Comme je l'avais dit à mon videur favori, j'entrais où je voulais et personne ne pouvait vraiment me forcer. Mais Ed opta pour un autre plan, il me fit signe de ne pas m'opposer à eux, et de l'accompagner jusqu'au poste de police. Soupirant bruyamment, je les suivis donc sans faire d'histoire et le casino reprit son activité normale, l'attraction de la soirée était terminée à présent, tout pouvait reprendre son cours habituel.

Suivant le groupe les mains dans les poches, je m'attendais à tout, qu'est-ce qu'Ed avait en tête ? J'aurais pu le défendre contre la milice s'il n'avait pas pu le faire lui même ! Enfin, pour se péter les phallanges sur ma bulle il fallait avoir une sacré force, il me semblait parfaitement en mesure de se battre seul. Une fois au poste de police, nous fûmes présenté au chef qui nous promit quelques centaines de nuits en prison. Je faillis éclater de rire, de prison ? vraiment ? Il était complètement à la masse, aucune prison à Dreamland ne pourrait me retenir, si ce n'était celle qui m'entourait de façon permanente, j'étais condamné à cette bulle à la perpétuité, ses menaces tombaient un peu à plat, pourtant, lorsqu'il proposa une solution de remplacement, les choses me revinrent parfaitement. Je me souvenu alors que dans la milice même certains agents étaient impliqués, peut-être que celui-ci l'était. Ed en était convaincu et accepta immédiatement cette proposition, j'étais un peu plus septique, mais curieux de voir où il allait nous emmener. Et encore une fois, nous suivâmes le chef des miliciens, cette fois-ci bien seul pour nous accompagner, à travers un étrange tunnel, qui menait certainement à l'arrière salle du casino, mais ce n'était qu'une déduction, ce pouvait être tout autre chose. Le milicien nous amena jusqu'à une petite porte un peu miteuse, frappant trois fois, puis deux, puis trois, un code certainement, une petite lucarne s'ouvrit, les yeux d'un type sale observèrent celui qui était venu le sonner et ouvrit la porte. Le milicien entra et nous fit signe de le suivre, Ed et moi même entrâmes dans ce qui semblait être l'antichambre des activités illégales du casino. Au fond, une porte d'où semblait venir une certaine agitation était fermée, c'était certainement là que tout se passait.

"Bon, voilà le deal, on a besoin de voyageurs pour organiser des combats, vous vous battez pour nous et on oublie votre petite irrégularité, d'accord ? Sinon, bien entendu, nous pouvons retourner au poste et finir la chose de façon moins joviale, vous comprenez ?" dit-il avec un air insistant censé nous intimider.

C'était donc bien cela, il nous avait amené ce que nous voulions sur un plateau, j'avais presque envie de l'embrasser. Le plan de Ed avait fonctionné, j'avais beau l'avoir compris un peu en retard, nous étions maintenant à une porte de l'arène où se produisait l'illégalité, j'eus alors un sourire louche manifestant mon intense envie d'entrer dans l'arène.

"J'ai rien contre un petit combat moi... ça me dégourdira un peu. Qu'est-ce que t'en dit Eddy?"

Restait malgré tout un dernier détail à régler, la relation entre cette salle et le casino, ce qui ne serait peut-être pas une mince affaire... Pourvu qu'Ed ait un plan !
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeSam 26 Sep - 15:44

Bingo ! Mon plan marchait tellement bien que je pouvais sentir d’ici les odeurs de la traitrise. Mais n’oublions pas que le gagne-pain de ces messieurs était majoritairement constitué par ce petit boulot substantiel. J’évitais de trop serrer ma main, le sang y coulait presque. Une douleur soutenue de sales esquisses rouges me faisaient serrer les dents par intermittence. N’oublions pas que nous avions des pouvoirs puissants. On appelait ça des jeunes loups dans le monde réel ; des petits gars prometteurs. A l’image de notre shérif fumeur, je pinçai une de mes cigarettes entres les lèvres sans l’allumer toutefois. Il n’aurait pas été très poli de se montrer aussi négligent devant un hôte important, et très mauvais pour la santé d’émettre un peu plus de fumées encore qui survolait la pièce telle un nuage apprivoisé.

On nous demanda de nous lever, et on nous descendit dans un tunnel où y régnait une humidité toute caverneuse. D’ailleurs des champignons (dorés) poussaient un peu partout, s’en donnant à cœur joie. Je sortis enfin un briquet (merci Dreamland) et flamba le bout de ma cigarette avec un geste on ne peut plus vantard. Quand je reposai enfin l’ustensile dans le fond de ma poche, on arriva enfin au bout du couloir. Une porte fermée nous avertit d’un code, ce qu’appliqua directement notre commissaire préféré Une tête interrogatrice sortit d’une petite fente qui traversait la porte. Le signal avait été clair, nous l’étions encore plus ; on avait de nouveaux amis ave qui on allait pouvoir s’amuser ! J’évitais un sourire trop bruyant et rentra dans la sorte de cave. Ce fut un homme, presque humain s’il n’avait pas été recouvert de poils violets qui nous accueillit avec nonchalance. Je ne pris même pas la peine de l’observer plus que cette étrange distinction, et les deux sabres qu’il portait à la ceinture. Pas un rigolo donc. Nous étions dans un endroit inconnu. Rien à voir avec notre ancien casino. Il faudrait creuser un peu. Mission parfaite pour moi. D’autres Iron Man nous attendaient et s’approchaient vers nous. Ce fut à cet instant précis que mon compagnon sourit d’une étrange lueur et me proposa une petite baston. Attendant que nos amis soient assez près, je pus répondre sans même poser le regard sur Jacob :


« Vraiment désolé, le minable de Ligue Baby que je suis ne vous saura d’aucune utilité dans l’arène. Passe devant Jacky… »

Dans leurs yeux, je comprenais que j’allai devoir payer ma dette aussi, mais que j’avais mérité un sursis. Hasta Luego amigo, bonne chance Jacky. Je vis qu’on l’emportait vers des salles différentes de la mienne. Quant à mon auguste personne, toujours accompagné de la boîte de conserve qui servait de milicien, je fus amené dans une salle délirante. Des gradins en hauteur surplombaient une arène où le sang coagulait à peine, mêlés avec du sable (à moins que mes yeux ne me trompent). Nous étions plus dans un colisée qu’un stade de boxe moderne. Je m’assieds un peu en hauteur, à-côté, le commissaire et son maudit cigare. Combattre dans un lieu privé, voilà qui me répugnait ; se fatiguer sans reconnaissance derrière ! Je ferais tout pour éviter de salir mes mains sans que la récompense fût annoncée. Je redressai mes lunettes pour mieux observer le combat qui s’y déroulait. Un Voyageur versus un autre Voyageur. Enfin, la fin d’un combat. Une seule personne se tenait debout, son adversaire en sang aplati contre le sol face contre terre. Et l’autre n’avait reçu aucune blessure. Le vainqueur avait un sourire en triomphe (voir démoniaque, un psychopathe quoi). Babines retroussées, il leva ses bras pour réclamer son dû d’ovation ; ce que le public donna volontiers. Je levai mes yeux en l’air de consternation. Voyant mon geste dédaigneux, la boîte de thon m’adressa un sympathique :

« C’est un habitué de l’arène, le meilleur. Son classement est pas très explicite de ses véritables capacités puisqu’il ne rôde qu’ici. Ton pote a de la chance de pas lui tomber dessus maintenant. Il va se reposer un peu… »

Je levai maintenant les épaules, signe d’abnégation. Je faillis lui rétorquer que je m’en foutais comme de son premier cigare, il valait peut-être pas le contrarier. Qui sait, j’étais un inconnu entouré de fous furieux, de Voyageurs cruel et d’un flic collant. On débarrassa le corps (cadavre ?) du terrain de combat. Une grille s’ouvrit, et un monstre en sortit. Fier de ces cinq mètres de haut, il empruntait plus à la mante religieuse qu’autre chose. Au lieu de mains, il avait deux lames qui se terminaient par une pointe d’ébène. La créature était de couleur beige et accusait sur son crâne une jolie fleur rouge. C’était bien mignon. Reste à savoir si Jacob allait devoir affronter ça, ou si son tour n’était pas attendu. Des paris germèrent de toutes parts, et une petite diablesse aux cuisses trop larges vint s’enquérir de notre choix. On m’expliqua les modalités rapidement. Soit je pariais sur le monstre, soit je pariais sur les Voyageurs (au nombre de trois). Je pouvais même choisir l’ordre des mourants, ou bien celui qui portera le coup final à la créature. Je faillis dire que c’était bien barbare, car un monstre contre trois Voyageurs, c’était déséquilibré. Chacun devait posséder de bons pouvoirs (et même un seul aurait pu suffire à terminer le combat). Mais ça, c’était avant qu’on sorte une seconde bête d’un enclos. J’avais presque de la peine pour Jacob maintenant…
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeLun 28 Sep - 17:35

Bien évidemment, Ed me laissa tomber en ce qui concernait aller dans l'arène pour se battre, c'était à moi de faire mon show et de montrer ce que je valais. Ce n'était pas un problème, les combat à mort, je voulais voir ça de plus prêt, de toute manière, le jour où je serais vaincu n'est pas encore arrivé. J'avais une protection d'enfer, oui c'était le mot, d'enfer. Il fallait avouer que cette bulle avait des avantages en combat, pour le reste c'était une véritable plaie. Bien que ce soit assez navrant, je passais d'ailleurs plus de temps à me battre dans Dreamland qu'à me promener, et même ici, dans un monde censé être en paix, dans une ville réputé pour son pacifisme, j'allais me battre, franchement c'était pas le pied. Il ne fallait cependant pas perdre le masque de mon personnage, je devais me battre, au moins un peu, pour mener à bien notre mission, nous touchions au but mais il restait un détail à régler et ce détail s'avèrerait surement plus difficile que le reste. En effet, si se battre n'était pas un problème pour moi, c'était un sacrifice que j'étais prêt à faire, prouver que le casino manigançait tous ces combats en secret était une toute autre affaire et moi je n'avais pas vraiment d'idée, peut-être que ça me viendrait en me battant.

On m'emmena dans une petite salle ou je trouvais deux voyageurs anxieux mais concentrés, ils devaient certainement faire partie de mon équipe, mais je n'en savais rien. Un type arriva, c'était une créature de Dreamland, avec un sourire sadique, il nous regarda l'un après l'autre.

"Bon," commença-t-il. "Je vois que vous êtes tous les trois là. Le principe est simple, vous avez en face de vous deux monstres, vous devez vous battre contre eux. L'équipe gagnante est celle qui a massacré l'autre... bonne chance... héhéhé"

Puis, il partit un peu plus loin. J'eus un sourire en coin qui me valu un regard interrogatif de la part d'un de mes coéquipiers, cela ne semblait pas le faire rire qu'il soit obligé d'aller se battre. Visiblement il était comme moi, obligé de se battre, sans vraiment le vouloir on ne lui laissait pas le choix. Cela me donna une idée, mais hélas c'était trop tard, les monstres entraient dans l'arène se seraient bientôt leur tour. Mon autre coéquipier semblait être un habitué, avec un certain trac, il osa un sourire. La porte de notre "cage" s'ouvrit et nous dûmes entrer en passant la porte je découvrit l'arène d'un meilleur point de vue, des gradin tout autour de moi, remplis de spectateurs en délire pariant sur ma perte.

"Mec, reste un peu à l'écart, ne prend pas de risque inutile je me charge des monstres..." glissai-je à mon ami d'infortune.

En face de moi, il y avait deux monstres de dreamland, il s'agissait de deux énormes félins aux crocs acérés mais qui ne ressemblaient à rien de connu de moi. Ils avaient l'air bien féroce et bien excités. L'autre voyageur, l'habitué, celui qui était normalement censé gagner ce combat si ce combat, nous autres servions à priori de chair à canon, s'avança un peu plus et se mit en face de l'une des bêtes. Cette dernière après un grognement lui sauta dessus, le voyageur lui flanqua un coup dans la tête et le fauve tomba comme une masse avant de se relever, les acclammation de la foule se firent entendre, le combat commençait. Comme il disait le type dans "Gladiator", leur mort de se ferait au son des mains s'entrechoquant plus ou moins frénétiquement. Le second fauve voulu attaquer mon camarade aventureux qui lui tournait le dos. Il se prépara à sauter, ma bulle était en forme "collée au corps" suivait mes mouvements sans prendre d'espace supplémentaire, je courrais donc grâcieusement sautait à mon tour, pied en avant et fauchait en plein vol la seconde bête provoquant une certaine admiration dans le public. Le troisième voyageur s'en alla aider le premier, frappant timidement et ne se mouillant pas trop. De mon côté j'avais une bête à moi tout seul, intéressant. Elle me sauta dessus, griffe en avant gueule prête à me broyer la gorge. Sans me soucier des griffes, je donnai un coup magistral dans la gueule même de la bête, cassant quelques dent acérés au passage, ma bulle ne broncha pas sous les crocs, me protégeant parfaitement, comme à l'habitude. Sa gueule était assez grande pour que j'y mette la tête et les épaule, je ne m'aventurais pourtant pas à un tel numéro de cirque. Retirant mon bras j'attrapai la bête par la crinière et avec force je la lançais sur le sol même et j'y donnai un coup de pied dans les côtes dont l'un se brisa.

Le félin n'abandonna pas vraiment pourtant, il se releva, secoua la tête pour retrouver la forme et... J'en profitai pour lui abbatre mon pied sur son cou, il voulu y donner un coup de griffe qui glissa miraculeusement sur ma jambe sans y faire le moindre mal. A nouveau au sol ma bête tenta de se relever, je lui sautai dessus et l'en empêchai brisant sous le coup de nouvelles côtes. Toujours écrasant son dos, je pris dans ma main sa crinière et tirait sa tête vers moi, ouvrant la gueule et couinant je repérai alors une belle dent longue et dangeureuse qui se tenait encore dans sa machoir. Avec mon autre main j'agrippai la dent et tentai de l'arracher, elle était plus corrièce que ce que je l'imaginais, je mis un certain temps à réussir à la prendre, sous mes jambes, le corps puissant de la bête se débattait inutilement. Il referma plusieurs fois sa machoire sur ma main, sans effet, trouvant l'obstacle infranchissable de ma prison à chaque coup qu'il donnait. Enfin la dent s'arracha dans une petite effusion de sang, muni de ma nouvelle arme je lui enfonçai dans le crâne. La bête fini de gigoter, ne faisant plus le moindre geste, morte. Cela faisait une pour les voyageurs. Je regardais comment se débrouillait les autres, et malheureusement ils n'étaient pas en bonne position.

Le voyageur confiant tout à l'heure était salement blessé et sans l'appuis du troisième qui semblait avoir invoqué un énorme marteau (c'était quoi ce pouvoir la marteauphobie ? Non ça devait être autre chose forcément), il aurait été déchiqueté, il rampait d'ailleurs sur le sol, essayant de s'éloigner de la bête pour sauver sa peau. Il faisait moins le malin. Hélas, l'autre ne se bébrouillait pas mieux, il se défendait mal avec son marteau, sa sentait le nouveau voyageur, l'inexpérience. Il me sembla qu'il s'était fourré dans une salle affaire pour se retrouver là à peine arrivé à Dreamland. Je me précipitai pour venir à leur aide, armé de ma dent. J'attrapai la queue du félin avant même qu'il ne se retourne et le tirai ainsi vers moi. D'une initiative instinctive, le plantait la dent dans sa patte arrière, transperçant de part en part le pauvre membre et se plantant dans la terre, clouant le fauve par la patte. Je m'écartai d'un pas, la bête ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait, elle voulait me donner des coup de griffe mais ne pouvait plus avancer. Je regardais, mon camarade au marteau un peu appeuré et lui tendit la main.

"Donne moi ça veux-tu ?" je parlais bien évidement du marteau.

Sans hésiter, il me le donna et le brandissant au dessus de ma tête, je l'abattis avec toute ma force sur le fauve, écrasant son crâne. Les voyageurs sortaient donc vainqueur de ce combat. Un petit bonhomme débarqua alors dans l'arène ainsi qu'une série d'autres plus grand venu débarrasser le plancher des cadavres et blessés. Le petit bonhomme arrivait en applaudissant, je devinai qu'il était le présentateur du show. Avant qu'il ne parle, je me tournai vers le type au marteau, lui rendant son arme je lui chuchotai :

"Va dans les tribunes il y a un type qui s'appelle Ed Saïbeul avec des lunettes de soleil là haut." je désignai d'un coup de tête l'endroit ou se trouvait mon ami. "Va le voir et explique-lui qui t'a entraîné là dedans et pourquoi... j'ai encore un truc à faire dans l'arène..."

Le voyageur fit disparaître le marteau et acquiesça, puis il alla dans les coulisse pour réapparaître quelques instants plus tard au près de Ed. Au moins, il avait prouvé qu'il y avait des combats illégaux ici, mais les charges contre ce casino et peut-être avec le voyageur le moyen de relier le casino à ces méfaits. Il restait donc à prouver que ces combats étaient aussi des combats à mort entre voyageurs, ce qui était l'accusation la plus grave. Le petit bonhomme commença alors à parler haut et fort pour tout le monde l'entende.

"Mesdames et Messieurs, les voyageurs ont ce soir vaincu les bêtes ! Et ils ont tous survécus ! Et ce grâce à un nouveau combattant dans cette arène..." il se pencha un peu vers moi et me dit en apparté : "C'est quoi ton nom petit ?"

"Jacob." répondis-je me gardant bien de dévoiler que j'étais "l'intouchable" un surnom qui avait un certain aura.

"Applaudissez bien fort : Jacob !"

Un tonnerre d'applaudissment me fut accordé, mais je voyais bien que les paris n'ayant pas été fait sur moi, on admirait plus ma performance en tant que combattant que les fortunes que je leur avait gagner. C'est alors que je décidai de passer à la première phase de mon propre plan, en espérant que Ed comprendrait bien ce que j'essayais de faire ne se précipiterait pas, attendrais la fin de mon prochain combat.

"Alors," m'écriais-je, "Vous avez aimé ? Parce que moi, j'ai trouvé ça un peu facile, ces créatures ne sont pas des adversaires sérieux ! On m'avait promis un combat mais jusqu'à présent, c'est une promenade de santé ! Je veux du challenge ! Un défi à relever ! Je veux m'amuser ce soir ! Amenez moi un voyageur, un vrai, pas une mauviette, histoire que je vous montre ce que c'est que ce battre !"

La foule m'acclama pour ma demande, je boulversais le programme certainement, mais ce n'était pas grave, les organisateurs seraient bien obligés de céder à la demande unanime de leur public. Il y avait trop d'argent à perdre. A la porte de la cage par laquelle j'étais entré la petite créature de Dreamland de tout à l'heure me regardait, l'air de dire que je ne savais pas ce que je faisais. C'était tout le contraire, je savais ce que je faisais, vainqueur ou perdant, j'obtiendrais ce que j'étais venu chercher. Seulement voilà, qu'on me présente un seul voyageur capable de me vaincre et je m'inclinerais, ce n'était pas vraiment gagné pour mon adversaire.

Le présenteteur, ayant le sens de l'improvisation et comprenant qu'il y avait une fortune à ne pas perdre, repris la parole.

"Eh bien ! Voilà un garçon qui sait ce qu'il veut, donnons lui ce qu'il demande ! Faites entrer un voyageur de haut niveau dans cette arène qu'on voit s'il sait vraiment le battre !"

Spoiler:
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeLun 28 Sep - 21:57

Ce fut avec un certain plaisir que je regardais le match qui suivait dans l’arène. Ne pensez pas que je sois sadique, trois Voyageurs contre deux Mantes religieuses cauchemardesques et avec une fleur sur la tête, mais elles gagnaient. Et j’avais parié sur elles. Désolé d’être aussi cynique mais je ne suis pas coupable de la bêtise des autres. Quand finalement la grosse bébête déchira le dernier Voyageur en deux, je faillis applaudir. Mon pactole me fut renversé avec intérêt, à un contre trois ! J’étais un homme comblé. Je caressai les billets verts avec entêtement jusqu’à ce qu’on fasse arriver deux énormes félins. On présenta ainsi la nouvelle équipe de Voyageurs dont faisait partie mon ami Jacky. Je pariais encore sur les deux énormes félins (c’est tout bête, soit mon coéquipier s’en sort, soit je gagne du pognon, je suis donc gagnant aux deux !). Je décidai même de quel gros tigre allait bouffer vivant mon compagnon. Je me mettais un peu de suspense avec tout ce match. Ses deux autres compagnons semblaient pas trop réveillés. Je faillis miser encore plus mais j’arrêtai mon geste. J’allais peut-être un peu trop loin dans l’hypocrisie, à tout réfléchir…

Je tentais de constituer un plan valable, mais rien n’allait. Le seul obstacle à la réussite de cette mission était CE GROS BALOURD D’IRON MAN EN BRETTELLES QUI LE SURVEILLAIENT DEPUIS TOUT A L’HEURE !!! Une de mes veines palpitait d’ailleurs. Là, j’étais carrément mal. Il attendait sûrement qu’une chose, c’était que j’aille au spectacle suivant pour me voir agoniser devant tout le public. Il était pas resté à mes côtés pour me cacher les yeux lors des moments sanglants comme au cinéma. Il me guettait pour que je ne m’enfuie pas. Il valait mieux me débarrasser de ce gros lard rapidement. Mais comment ? Ma logique imperturbable me soufflait qu’en restant là, je ne pourrai certainement pas m’esquiver à ses yeux. Mais la colère m’empêchait de réfléchir soigneusement. Je fais QUOI ? Je lui dis que je veux aller aux toilettes ?! Dans Dreamland ?! Le sang me montait à la tête un peu trop vite. Le commissaire m’énervait ! Cette saleté de fumée m’énervait ! Et même cet abruti de Jacob s’y mettait, à faire la peau aux deux matous au risque de me faire perdre mon argent !

Fallait avouer, il était tout simplement invincible. Il y avait sûrement des phobies qui permettaient de tels pouvoirs (telle la vulnérabilité) mais j’étais tout bonnement incapable de réfléchir avec une telle consistance de fumée dans les naseaux. Mu par un instinct d’adaptation, je me levai sans même y penser en me dirigeant vers les coulisses de cet effroyable spectacle au moment où mon compagnon achevait la seconde bête. Le commissaire me regarda d’un œil (?) inquisiteur et je lui rétorquai avec une surprise (feinte) sur les lèvres :


« Ben oui. C’est mon tour, non ? »

Il cligna des yeux (?) pour acquiescer avant de se concentrer sur l’extrême documentaire d’une fin de combat. Je me dirigeai alors vers les coulisses mais bifurquai vers la droite où d’ordinaire j’aurais dû entrer dans les salles d’échauffement et de préparation. Toujours une cigarette fixée entres les dents, je me trouvai finalement dos au mur principale de la salle, la longeant dans l’obscurité. Le public était trop concentré vers le sable pour faire attention à un minable humain faisant le tour de la pièce. J’avais distingué plusieurs portes mais seulement deux étaient dignes d’intérêt ; les autres ne laissaient sortir que des employés à cette comédie macabre et ne devait pas s’enfoncer bien loin dans le bâtiment souterrain. Par contre, deux des portes avaient un double battant, ce qui leur donnait à mes yeux une importance plus cruciale et un accès automatique aux dernières pièces du puzzle. De son côté, avec une adresse inouïe, Jacob retint toute la foule en demandant un second adversaire. Mais bien sûr ! J’en oubliais même de me claquer le front avec le plat de ma main tant c’était évident ! Il fallait bien montrer qu’il y avait des combats illégaux entres Voyageurs. Ce fut là qu’un microbe vint me voir.

Microbe selon Ed : Brave type néanmoins pétochard qui a l’air tout le temps en train de pleurer et qui a définitivement arrêté sa croissance au mètre soixante.

Notons que celui-ci avait des blessures de partout (ça devait être un de ses coéquipiers de l’arène à Jacky) et qu’il m’avait cherché. Je lui adresse un vague grognement hâtif. Il me répond avec précipitation :


« Votre ami m’a chargé de venir d’où tenait ma venue ici… Ce sont les forces de l’ordre qui m’ont attrapé alors que je me bagarrais pour une histoire d’argent. On nous a présenté un ultimatum où… »

Je l’arrêtai d’un signe de main. Je connaissais la suite, pas la peine de l’entendre. Je le remerciai et le renvoyai aux tribunes « sans attirer l’attention ». Ce qu’il fit avec dévotion. Il devait nous prendre comme le sauveur de Kasinolopis. Tant mieux. Je le rattrapai au bout de trois pas et lui agrippai l’épaule. Je me présentai sérieusement en lui donnant mon nom. Que ce microbe colporte ma gloire dans les terres éloignées où elle ne peut raisonner ! Moi, je me faufilai vers les portes avec une discrétion commune à tous ceux qui risquent leur peau. J’attendis patiemment que vienne le futur adversaire de mon ami guerrier. Et il vint. Voilà sa description, parce que type, je le connaissais pour lui avoir menti et escroquer avant de m’enfuir précipitamment.
Il s’appelle Raoul et porte toujours un bonnet noir et blanc sur la tête. A première vue et de loin, j’avais cru qu’une pie avait jeté son dévolu sur sa tête. Ses vêtements étaient tout aussi pitoyables (vous voyez un mélange patchwork de noirs et de traits oranges fluo). En guise de chaussure, il portait des sandalettes qui rivalisaient de ridicule entres-elles et avec les autres habits. Son pantalon était juste noir éclatant. Toute sa tenue semblait crier : « Regardez comme je suis naze ! Déchirez-moi ! »
Par contre son pouvoir était un poil plus sérieux. Ce mec avait eu peur du vide et depuis il contrôlait le vent. Rien d’original, mais il le maîtrisait assez bien (assez pour que je fuie devant en tout cas). Certes, ce type était un clown mais il n’avait rien d’inoffensif. Et il pourrait toujours soit utiliser des techniques de projection verticale ou horizontale. Et comme je me souvenais de mes doigts pétés à dix centimètres de mon adversaire, je pensai naturellement qu'il devait être en position d'un bouclier. Et il y aurait toujours de l'air à contrôler entre l'homme et sa défense... Mais heureusement que le venteux ne me voyait pas, moi j’étais en train de fuir la pièce, à dix mètres derrière le colosse de métal qu’était le policier. Enfin, j’atteignis une des deux portes. J’esquisse un rapide coup d’œil avant de me retirer. Personne. Je pénètre dans les couloirs en entendant le début du combat commencer…
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeMar 29 Sep - 22:01

Je ne savais pas exactement qu'elle était l'histoire du type que j'avais envoyé à Ed j'espérais qu'il pourrait le lien entre le casino et les combats, mais je n'en était pas sûr. En jetant un oeil dans les tribunes, je m'aperçu qu'Ed avait disparu, il n'était plus à sa place, il y avait seulement le type que je lui avait envoyé. Pourtant j'aurais juré l'avoir vu l'instant d'avant, mais ce n'était pas grave, j'espérais qu'il avait un plan et qu'il étais en train de l'exécuter. A vrai dire je lui en aurais vraiment voulu s'il s'était simplement absenté pour une affaire de vessie ou quoi. Cela aurait été fort désobligeant, complètement déplacé et surtout une excuse minable pour rater le super combat qui allait suivre. En effet, j'avais réclammé un puissant voyageur pour le prochain combat, j'avais provoquer les organisateurs, les défiant de trouver un seul être à ma hauteur. Je doutait fortement qu'ils réussissent cet exploit, ma bulle était indestructible, certains pouvoir très rares seulement pouvaient m'infliger des dégâts. Même le pouvoir du dragon ne pouvait rien contre moi, il s'agissait surtout de pouvoir spéciaux n'appartenant pas au plan physique ou alors pouvant trangresser les particularité de ma bulle. Je n'en avait pas encore rencontré jusqu'à présent, mais je n'étais à que depuis quelques mois et tous les voyageurs n'avaient pas les mêmes horraires que moi, de plus, je me disais bien qu'il y en avait.

Heureusement pour moi, celui qu'on appela n'était pas l'un de ces dangereux voyageurs, pour moi en tout cas. Le petit bonhomme, revint des coulisses au centre de l'arène (entre temps j'étais retourné attendre dans ma cage qu'on prépare le terrain et mon adversaire. Il s'éclaircit la gorge et d'un air satisfait commença son petit discours.

"A présent mesdames et messieurs, vous allez assister à un combat tout particulier !" scanda-t-il de sa puissante voix. "Après avoir terrassé des monstres des plus terrifiants de Dreamland d'une seule main, (il exagérait un peu, mais ce n'était pas grave, tout cela faisait partie du show j'imagine...) " Jacob l'intouchable a expressément réclammé un adversaire digne de lui !"

Jacob l'intouchable ? Comment avait-il su ? Je n'aimais pas la popularité, surtout dans ce genre d'endroit, mon surnom oui je l'aimais bien. Il faisait d'un côté référence à la caste la plus basse de la société indienne, et de l'autre à un genre de divinité transcendante, au dessus des hommes. Le mélange parfait entre sa malédiction nocturne et ses étonnantes capacités que personne à part lui et celui qui l'avait créé ne comprenaient. Il avait donc de quoi me plaire, pourtant, à chaque fois que je l'entendais, j'avais comme un malaise, cela me donnait un aura de super voyageur alors que j'étais encore loin du top ten, plus de 25 places m'en séparaient. Toutes tenues par des voyageurs puissant qui plus est. De plus ce surnom avait été donné par des idiots qui avaient cherché à me vaincre et me valait souvent des agressions inopinées, bien qu'amusante en un certain sens.

"C'est pourquoi il va à présent affronter le voyageur l'un des voyageurs les plus puissants de cette arène, j'appelle le contrôleur de vent... RAAAAAOUUUUL !!!" poursuivit le petit bonhomme.

Il y avait un constraste flagrant entre le nom du voyageur et l'aura de supériorité que le présentateur lui accordait. Pourtant la foule et de spectateur éclata d'une seule et même voix. Ce fut d'abord des cris de joie et d'excitation, partant dans les aïgus à la simple annonce du nom du voyageur. Le public c'était levé d'un bon, ravi de voir combattre l'un de ses héros favori certainement, applaudissant à tout rompre et scandant le nom de leur star préférée qui à ce moment entra en scène en salua la foule. Le genre très décontracté de son accoutrement me fit rire, il n'avait pas l'air bien méchant, de plus, c'était un contôleur du vent, pas un adversaire ayant la possibilité de m'infliger le moindre dégât, seulement de me ralentir et peut-être s'il était assez intelligent de me tenir à distance pendant longtemps. Bref le combat promettait d'être intéressant, mais la victoire m'était assuré. J'entrai alors d'un pas tranquille, avec un sourire mesquin et sûr de moi sur le visage. On me hua un peu, mais sans trop insister car je lançai immédiatement un regard vers la foule qui préféra ne pas défier l'intouchable. Il me sembla alors reconnaître quelques visages, il était possible que ce soit certains de ceux que j'avais déjà combattu qui m'auraient reconnus et immédiatement transmis l'information aux organisateurs, mais ce n'était pas sûr. Le petit bonhomme s'écarta vivement et avant de disparaître beugla :

"Que le combat commence !!!" puis il disparu aussi vite que possible dans les coulisses.

Je ne bougeai pas et fixai mon adversaire avec une mesquinerie particulière, l'invitant à prendre l'initiative de l'assaut. Il me sourit à son tour, pensant certainement que je n'étais qu'un sot d'avoir demandé à le combattre. Sans prévenir, il lança un vent tourbillonant sur moi, d'un grande force, un vent qui m'aurait fait partir en vrille en temps normal, mais il se heurta à un mur, je ne bronchai pas, mes vêtements ne s'affolant même pas sous le souffle, bien à l'abri dans ma prison. Au lieu de s'étonner, il sembla s'amuser de ma resistance et s'escaffa un peu, ravi d'avoir un plus grand défi à relever. Puis, il m'envoya un une grande vague de vent, mais à part un bruit d'enfer qui me fit faire la grimace, il n'obtint rien. Un peu frustré de son second échec, il créa une tornade et la fit venir sur moi, je remarquai alors qu'il évitait soigneusement de faire sortir ses attaques de l'arène pour que le public ne sente rien. Certainement une demande de l'administration désireuse de conserver ses tribunes intactes. Le vent me couvrant en entier je disparu dans le tourbillon de sable. Le vent s'intensifia, la centrifugion était assez forte et je sentit que ma bulle à allait commencer à tournoyer et m'emportait avec elle si je ne faisait rien. Je décidai donc de passer celle-ci en mode ballon, me tirant d'affaire. Avec un certain sens du ridicule de m'écartait d'un pas, sortant de la tornade comme si de rien était. Il était puissant commençait à s'énervait, même si ma bulle me protégeait entière de ses attaques, elle essuyait le vent comme s'il n'avait pas existé, pourtant elle n'était pas à l'abri des forces de la natures et suivait tout de même la gravité par exemple. Le vent aurait certainement pu la déloger, mais je m'éffroçait de la maintenir en place en me concentrant. Je décidai de résiter encore une fois avant de passer à l'action, je ne pouvais maintenir ma concentration éternellement, c'était épuisant. S'énervant vraiment mon ennemi me lança un vent très puissant, si puissant que malgré ma concentration, je céda quelques centimètres de terrains. La foule cru que je faiblissais (c'était peut-être le cas après tout) et se mit à acclammer son héros qui lui même fut satisfait de ce résultat, souriant maintenant comme un vantard.

"Pas mal..." admis-je en lui lançant un regard respectueux, puis changeant d'espression pour retrouver mon sourire mesquin je poursuivis: "A mon tour maintenant..."

Il perdit immédiatement son sourrire et se prépara à une attaque violente, de mon côté, je parti à la charge courrant vers assis rapidement que je le pouvais. J'allais le frapper en prennant de la vitesse pour gagner en force. Il réagit au quart de tour, soufflant un vent puissant pour m'arrêter, cela ne fit pas effet et il accentua l'intensité du souffle. Finalement ma concentration ne fut pas assez forte pour permettre à ma bulle de continuer à avancer, tout en courant en son sein. Je finit donc par dévier de ma course et m'arrêter, volontairement. Je me mis alors à tourner autour de lui comme un vautour, malgré tout je m'étais considérablement rapproché et bien qu'il pu encore me tenir à distance, je devais pourtant m'approcher pour frapper. Il me regarda vers, attendant le moment où je déciderais d'attaquer. Un idée me traversa l'esprit et je la mit en application immédiatement, j'engageai un pas vers lui et réagissant avec violence il menvoya un vent très fort dans la figure. Je roulais alors sur le côte, me relevait et courait jusqu'à lui. Le vent ne souflait plus qu'en diagonale et je pouvais donc avancer plus facilement. Surpris, il ne dévia pas son vent tout de suite et me perdit de me trouver à une distance raisonnable pour frapper, je lançai donc un coup vers la tête. Il arrêta alors son vent et se concentra sur de parade, protégeant avec son bras son visage, parant tous les coup que je lui portait. L'expérience du combat qu'il avait était assez belle, j'avais l'impression d'avoir un petit Jacky Chan en face de moi, qui ne me laissait aucune possibilité. Il était fort, mais malheureusement au combat à main nue, il avait un sérieux désavantage contre moi. Je ralentis la vitesse de mes attaques, il en profita pour essayer de flanquer un coup. Acceptant de le recevoir, puisque protégé par ma bulle je lui flanquai en même temps un coup de pied dans l'abdomen, poing s'écrasa inutilement sur ma bulle, sans me faire le moindre dégât, alors que je lui coupai le souffle. Puis avec un baigne bien lancée, le l'envoyai quelques mettres plus loins affalé sur le sol. La foule resta bouche bée, je dominais le combat, moi le nouveau de l'arène.

Pourtant mon adversaire n'était pas vaincu, il se releva, aussi vite qu'il le pu, secoua la tête qui était encore un peu dans les vappes et chercha à retrouver ses appuis. Je courrai vers lui, il m'envoya un grand vent à la dernière minute, me forçant à reculer un peu sous la surprise. Puis il sauta et pied en avant voulu me frapper. C'était une erreur contre moi, son pied ne fit aucun mal, se heurtant à ma bulle. Son élan coupé net, il s'effondra sur le sol mais chercha à se relever tout de suite, d'un coup de pied je le fit rouler un peu plus loin. Poussant un petit cri de douleur, il m'envoya à même le sol un souffle dans les pattes, comme au début du combat je ne bronchai pas d'un pouce. Je me concentrais pour que ma bulle ne recule pas sous la force, et j'essayai d'avancer vers lui. Je fis mine de marcher tranquillement pour ne pas montrer que le vent me ralentissait. Il se releva, et compris que j'étais protégé par quelques chose. Il arrêta le vent, mais je continai à la même allure. Il recula de quelques pas, son bonnet ridicule menaçant de tomber. Il ne savait plus quoi faire, il ne savait pas comment m'atteindre, il n'avait pas compris encore qu'il ne le pouvait pas. Sans prévenir je me jetai sur lui, lui assénant un bon coup dans le flanc avec le pied, un dans la tête avec le poing, un autre dans le ventre, mes coups étaient rapides et il ne trouvait plus le temps de les parer comme tout à l'heure. Je finis par lui briser un appuis, le forçant à tomber à genou, puis d'un violent coup de pied dans la tête, le faire tomber dans une effusion de sang, je venais de lui péter le nez. Au sol faible, à ma merci, il me regarda, perdu, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, malgré toute la puissance qu'il avait déployé, il ne m'avait fait la moindre égratinure. De mon côté, je paraissait intacte, mais l'effort demandé avait été grand et la faim et la soif commençaient à me torturer, la nuit avançait et je n'avais aucun moyen de me ressourcer. Je devais cependant paraître invulnérable pour la suite des événements, intouchable.

J'avais vaincu, plus difficilement qu'il n'y paraissait et je savais pertinement ce qu'il fallait faire à cet instant. Ebahis par mon talent le public avait subitement changé de camp, j'étais devenu leur coqueluche leur favori et ce minable de Raoul n'avait plus rien d'un héros. Preuve ultime de la faillabilité de toute admiration. Il n'était pourtant pas censé ignorer que le vent devait tourner d'un jour à l'autre. Trop failbe pour répliquer qu'il était à présent, les spectateurs réclammaient sa mort d'une seule et même voix.

"Alors, vous voulez que je le tue ?" clamai-je feignant de jouer avec la foule comme un présentateur télé demandant à son public de hurler une évidence.

"Oui !" répondit la foule assoifée de sang.

"Eh bien non ! Je ne le ferais pas !" déclarai-je, cassant un peu l'ambiance. "J'avais demandé un vrai combat, contre un vrai voyageur et vous m'avez envoyé une mauviette ! Cette lopette ne mérite pas que je la tue ! Il n'en vaut pas la peine ! J'en assez vu ! Il n'y a rien ici qui puisse m'intéressé, uniquement des minables ! Je me tire !

Et puis, juste comme ça, sans autre forme de procès je marchais jusqu'aux coulisse, le public n'était plus en liesse et commençait à comprendre que j'étais un peu trop puissant pour ces combats les organisateurs aussi d'ailleurs car ils me regardèrent avancer sans rien faire. Le chef des miliciens de tout à l'heure pourtant, cru devoir bon de m'arrêter, il se mit en travers de mon chemin et proféra quelques injonctions pour que je m'arrêtes. Ed n'était plus dans les tribunes, je le poussai tranquillement au sol et poursuivis mon chemin. J'entrai dans les coulisses et un chance il n'y avait personne. Je me cachais dans l'ombre un instant, j'entendis le petit bonhomme parler.

"Mesdames et messieurs, c'est fini pour cette nuit ! Les combats sont maintenant terminés revenez demain si vous voulez, nous avons encore du spectacle à offrir ! A bientôt !"

Un peu sur sa faim, la foule se dissipa et les gradins se vidèrent pendant ce temps, on alla chercher le blessé et on le porta dans les coulisses où je me trouvais. Avant qu'ils n'entrent j'entendis un type demander au présentateur :

"Mais pourquoi t'as arrêté les combats, il y avait encore des trucs au programme, Mme Minella ne va pas être contente du tout !"

"Tu rigoles ! Avec ce type, on s'est fait un max de blé, personne n'a parié sur lui à part trois clampin qu'ont pas risqué gros. On s'est fait une fortune, on aurait pas mal perdu en poursuivant les combat surtout après qu'il nous ait plombé l'ambiance..."

J'avais ce que je voulais et je filais en vitesse pour les laisser seuls. Maintenant je pouvais témoigner que Mme Minella, la patronne du casino gérait ou au moins percevait sur ces combats à morts illégaux. Et comble du comble un autre témoin étaitavec moi, en sortant de la pièce je tombait nez à nez avec le type au marteau, qui me cherchait pensant que je l'aiderais lui aussi avait entendu.

"Alors c'est le Trèfle d'or qui..." commença-t-il tout étonné de découvrir le pot au rose.

Je lui immédiatement signe de se taire et de me suivre, il ne fallait pas que le petit bonhomme et ses acolytes nous entendent, je ne me sentais pas la force de me battre à nouveau, il était vraiment fort ce con. Maintenant, il fallait trouver Ed, j'espérais qu'il n'était pas allé se fourrer dans dans une mauvaise situation, peut-être avait-il trouvé autre chose de plus intéressant à utiliser que cette mention de Minella. J'allais bientôt savoir, explorant les couloirs du bâtiment à la recherche de mon camarade...
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeMer 30 Sep - 19:46

Loin des agitations de l’arène maculée de rouge et du tumulte des paris, je me dirigeai vers les salles sombres désengorgées du reste du bâtiment. Je progressai rapidement mais avec sécurité dans les couloirs bondés de silence. Déjà, les cris n’étaient qu’un lointain souvenir. Moi, je progressai avec acharnement dans des salles peu modernes comparées à la magnificence de la ville qu’était Kasinolopolis. En fait, disons le franchement, tout était minable. Il n’y avait que quelques arêtes de praticables, et peu de salles pour loger différents gardes (vus évidemment le mobilier). Les gardes en question quand ils ne surveillaient pas les combats restaient devant des portes afin d’attendre d’autres venus de gladiateurs frais. C’étaient les conclusions des couloirs principaux. Je vis d’un coup d’œil que j’avais fait le tour de ce qu’il y avait à voir dans cette porte, et en plus, de l’autre porte (je l’avais vu lors d’un carrefour). Bref, tout ici ne faisait rien pour se cacher de futurs contrôles. Deux hypothèses ; soit toute cette tragique scène se déroulait dans un édifice en ruines dont personne ne se souciait mais cela semblait irréaliste dans une telle mégapole d’argent. Par contre, ma deuxième réflexion se porta sur une construction souterraine. Invisible, sûr. J’aurais fait pareil à leur place. Et ce petit commerce serait encore plus protégé s’il était placé sous un bâtiment. Histoire qu’on fasse pas de fouilles et qu’on tombe dessus par hasard. Ce qui serait très idiot j’en conviens.

Mes investigations auraient pu s’arrêter là si un léger incident n’avait pas remis en cause ma tentative de fuite. Des gens venaient dans ma direction. Toute une foule voyez-vous, comme si les combats s’étaient arrêtés. Et…flûte ! Jacob avait dû rétamer son adversaire en moins de temps qu’il ne fallut pour le faire. Mais cet abruti ne pouvait-il donc pas me laisser un poil plus de temps ?! Il fallait que je me sauve, j’allais devoir utiliser mon pouvoir. Joignons l’utile à l’agréable. Je visais un espace situé au-dessus de ma tête. Je ne savais pas où l’autre portail allait atterrir, mais s’il y avait quelque chose au-dessus de notre tête, je le saurai de suite. J’activai mon pouvoir, mes yeux se remplirent d’encre et enfin un de mes portails se retrouva collé au plafond (histoire que je puisse le maintenir sans que personne ne tombe dedans). Je ne pourrai utiliser ma petite astuce de Voyageurs que seulement deux fois pendant le reste de la nuit. Un coup d’œil dedans… Dans un autre bâtiment ! I have a bingo !

Je hisse mon corps svelte à l’étage supérieur, agrippant le sol(?) de mes mains comme si je remontai d’un puits. D’autres couloirs, mais nettement plus modernes. Là non plus, ile ne semblait pas y avoir de patrouilles (normal me direz-vous). Je laissai mon portail en position malgré la dangerosité de cette action. Si quelqu’un marchait au mauvais moment au mauvais endroit, il se retrouverait en plein dans les couloirs interdits. Je tournai ma tête, personne. Pas beaucoup de bruit. Je m’avançai en plein dans la gueule du loup. Là aussi il y avait des portes. Mais en collant mon oreille, je sus lesquelles étaient dangereuses, celles où je risquai de surprendre plusieurs personnes en l’ouvrant de manière totalement inattendue. Des roulis de métal ! Je m’esquive dans une porte à mes côtés. La salle est sombre et je ne cherche pas à l’éclairer… J’esquisse un œil dans la fente de lumières. Une cage… Un animal à l’intérieur. Le trafic d’animaux n’était-il pas aussi une des raisons de notre quête ? Je me trouvai donc dans un endroit tout aussi mystérieux de soupçon que l’arène en contrebas. Pas très prolixe toute cette affaire. Y avait sûrement un grand penseur tout ça. Un cerveau qui manipulait toute l’énergie et l’argent de cette affaire. On m’avait débusqué pour tirer au clair. Je trainerai donc le coupable derrière les barreaux après avoir encaissé ma récompense.

Ce fut non sans surprise que je trouvai un escalier. J’y grimpais avec la douceur d’une plume. Mais là, j’entendais des grincements métalliques. Il y avait des gardes. Très intéressant. Mieux, il ne bougeait pas. Pour moi, c’était tout benef’.
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeJeu 15 Oct - 0:26

Je n'avais pas franchement l'énergie pour chercher mon camarade toute la nuit. J'avais un témoin qui pouvait m'aider à relier les combats au casino et plus précisemment à la patrone, pourtant, j'avais le sentiment, qu'il y avait plus à découvrir. Dans les couloirs vides des coulisses, je marchais en traînant derrière moi un autre voyageur, qui n'était pas vraiment rassuré. De mon côté, je ne craignait rien, ou pas grand chose en tout cas. J'étais exténué par les deux combats successifs et redoutait vraiment de devoir en faire un troisième. J'étais peut-être intouchable, mais pas infatiguable, d'ailleurs j'étais plus rapidement touché par la fatigue qu'un autre. Certainement à cause de ma prison, qui m'assoiffait, m'affamait chaque nuit. Une véritable plaie dans le fond, du moins pour moi et mon fort intérieur. De l'extérieur, je paraissait vraiment invicible et intouchable et nul n'imaginait que mon pouvoir m'infligeait quelques souffrance. D'un certain côté, j'aimais bien l'image qu'on avait de moi, même si je détestais ma semi-célébrité auprès des faiblards de service.

Et là nous explorions autant que nous recherchions, je n'avais moi-même aucune idée des pouvoirs de mon collègue et franchement cela ne m'aidait pas. Si ça se trouvait, il s'était envolé et j'allais passer ma nuit à le chercher pour rien. Mais bon, si ce n'était pas le cas, il fallait justement que je fasse des efforts pour le retrouver et l'aider à sortir de là. Finalement, je trouvai une porte qui menait sur un escalier montant à l'étage. Insistant pour que mon suiveur se mette derière moi, protégé par ma bulle lui aussi, décidait de m'aventurer sur les marches qui bien évidemment, grincèrent. Je poussais un soupir d'exaspération, pour mon intrusion en silence, c'était rapé. Moi qui voulait ne pas être repéré justement pour ne pas avoir à me battre... Ce n'était pas grave, de toute manière, je ne risquais rien. C'était peut-être plus gênant pour le voyageur au marteau, allez savoir. Je montai donc les escalier en vitesse nul besoin de faire cela en douceur à présent et me retrouvai dans une autre série de couloirs, plus étranges cette fois et surtout, plus moderne. Déjà, cela ressemblait plus à un des casino, était-ce le Trefle ? Impossible de le déterminer pour l'instant. Il n'y avait l'air d'avoir personne, tant mieux, nous pouvions poursuivre nos recherches, bien que l'autre ne sache pas vraiment quel en était l'objet. A nouveau des couloirs et des salles étranges qui dévoilaient à chacune leur plein d'étrangeté et d'illégalité flagrante. Au moins, ils n'étaient pas venu pour rien. Rester à prouver avec un peu plus de sûreté la relation entre ces lieux et le Trefle d'Or et le tour était joué, il ne resterait... plus qu'à sortir, ce qui était une toute autre affaire...

Soudain, des bruits de pas se firent entendre, l'esprit ailleurs, je n'eus pas le temps de réagir, au lieu de me précipiter pour aller me cacher, je restai sur place sans rien faire, un peu surpris, comme mon camarade. Une créature de Dreamland, humanoïde et qui devait faire partie de l'entretient des lieux vu sa tenue déboula. Un instant nous restâmes sans bouger, se regardant mutuellement, sans réagir. Je fus le premier à retrouver mes esprits, j'aggripai mon compagnon par la manche et le tirai dans la direction opposée de celle d'où venait l'agent d'entretient.

"Vite !" lui soufflai-je pour qu'il se remue.

De son côté, le technicien de surface, se mit à parler, où plutôt à hurler.

"Alerte ! Alerte !" disait-il "Alerte ! Des intrus !"

Cela ne prendrait pas longtemps avant que la sécurité ne débarque à son tour, il fallait filer et vite, en évitant au maximum nos poursuivant. Je me précipitai dans les couloirs, un peu au hasard, ne sachant trop où aller. Bientôt, ma direction fut indiquée par mes poursuivant, apparaissant à certains angles, je détournai ma course pour les fuir. L'autre me suivait difficilement. Finalement, après un long parcours dans le labyrinthe, je fini par tomber sur un escalier qui montait à l'étage supérieur, une porte de sortie ? Peut-être, peut-être pas. Dans ma précipitation, c'en était une, je me gravis les marche à une allure stupéfiante et à ma grande surprise, il y avait quelqu'un qui bloquait mon avancée et je me heurtait à lui en le renversant et en tombant moi-même. Derrière, le type au marteau avait réussit à s'arrêter avant. Je regardai celui que je venais de bousculer et miracle, il s'agissait de Ed ! J'eus un grand sourire satisfait, maintenant, il ne restait plus qu'à retrouver la sortie non ? Je voulu lui dire un truc, mais une voix m'interpela.

"Hey qu'est-ce que vous faîtes ici ?"

Ce que je ne savais pas, c'était que mon ami avait tenté une approche discrète dans les escaliers dont la sortie était protégée par deux gardes. En déboulant ainsi, j'avais tout fait foiré, maintenant les deux gardes étaient dans l'escalier à leur tour et pointaient des genre de lance vers nous.

"Woupsy..." lâchai-je pour toute excuse...

Je leur lançai alors un petit sourire innocent, peut-être que ça pourrait passer, qui sait !
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Ed Saïbeul
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MessageSujet: Re: Jeux Interdits [Quête Réservée]   Jeux Interdits [Quête Réservée] Icon_minitimeJeu 15 Oct - 21:40

Voyez-vous, j’étais l’ombre dans les ombres, le vide dans le silence ! Caché dans des ombres, dans les escaliers, prêt à frapper Un cobra à la morsure mortelle (à moins que ceux-là ne broyait les victimes sous leurs anneaux, j’ai complètement oublié, et vous comprenez que c’est de loin un sujet qui ne me préoccupe guère). La mission aurait bien pu continuer sur des roulettes, un train sur ces rails. Enfin, un train de se déraille que pour deux raisons : un problème technique ou un problème humain. Comme cela n’est qu’’une image, je ne citerai donc que le terroriste qui fit exploser les rails de fer… Jacob lui-même. Qui par un coup du sort ne se borna pas à me retrouver, mais à rameuter un autre Voyageur (l’autre microbe qui m’avait bien énervé alors que j’étais au début de ma mission discrète) et à provoquer un barouf pas possible. Il aurait pu chanter une chorale tyrolienne tout en lançant quelques feux d’artifice qu’il n’aurait pas été aussi embêtant.

Bon, les gardes en haut se rameutent (évidemment). Au nombre de deux et toujours avec la même tête à la Iron Man. Ils portaient des lances zarbi, du genre modernes. En métal je veux dire. A moi de jouer, c’est ça ?
Tout d’abord, je réussis à me planquer derrière l’invulnérabilité de Jacky en effectuant un superbe pas de danse. La drôle de lance se répercuta contre le bouclier invisible. Et là, dans un magnifique mouvement entier, je repasse à-côté de mon compagnon (le petit gars reste derrière et l’autre subordonné clinquant va bientôt arriver, vous suivez jusque là ?) et balance un bon coup derrière les genoux de mon premier agresseur, qui s’écroule comme une masse sur le bouclier de mon compagnon. Je lui prends l’arrière du crâne et je lui refais goûter une seconde fois et avec plus de violence l’invulnérabilité de Jacky. Je me doutais que le bouclier resterait à sa place et qu’on ne pouvait pas forcer la main à mon camarade, c’est pourquoi celui-ci, même situé dans des escaliers ne tomba pas comme une quiche tout en bas. Je lui pris sa lance et (attention, c’est beau et héroïque) je me retourne pour faire face au second adversaire ! Celui-là ne s’embarrasse pas de stratégie : il saute, son arme terrifiante pointée vers moi. Il vise mal et je lui perfore le torse. Le choc est rude dans mes poignets, et je faillis tomber à la renverse, sachant que l’énorme mastodonte était fiché au-dessus de ma tête tout en continuant sur sa lancée avec la magie de l’énergie cinétique ! Je vous dis, j’ai failli tomber à la renverse, vu que celui-ci s’écrasa au bas des escaliers (en emportant l’autre microbe je crois, mais il ne m’en voudra pas j’espère). J’achevai d’un grand coup à la tête mon adversaire qui se remettait déjà de mon attaque. Lui aussi dégringola les marches faiblement.

Mon instant de gloire (je pris un peu la pause il fallait l’avouer). Mais très vite il nous fallait se dépêcher. Nous étions peut-être à l’abri de tous regards, mais cela ne durerait pas. Je me retournai avec entrain en demandant à Jacob de me suivre (et aussi son nouvel ami morveux, s’il avait survécu). Je ne pris même pas la peine de frapper à la porte, et j’ouvris le battant avec célérité.

Je me retrouvai dans une salle. Une belle salle. De celle où il y a des rideaux de broderies dorées presque transparents qui descendent des murs afin de s’échouer au sol, coupant notre pièce en deux. Les murs sont tapissés d’agréables papiers peints jaunes ocre qui adoucissent l’œil. Un immense lit à baldaquin (disons une dizaine de mètres sur une dizaine de mètres, j’avais prévenu) prônait au fond de la pièce. Les draps étaient dorés, ornées de glyphes presque invisibles depuis ma position. Couchée dessus, la Dona Minella me regarda avec un air (faussement) surpris et se releva en dépliant les jambes. Très belle je dois l’avouer, mais ce n’était pas mon style de femme. Je vous passe la description, c’est ennuyeux quand même. Ca fait trop longtemps qu’on n’a pas parlé de moi !

Bref, elle me dévisage comme si j’étais un Apollon descendu du ciel (pour une fois, je ne me vante pas, elle avait un véritable regard qui me faisait penser que j’étais un Dieu. A noter qu’elle est une parfaite manipulatrice et que ça m’étonne que je croise une femme inconnue dans la rue qui me dévisage comme ça. C’est pas crédible pour deux sous mais je fais la bêtise de ne pas bouger, ce qu’elle attendait). Elle me susurre presque d’une voix langoureuse que je tombe presque sous le charme :

_ Mais j’ai un invité d’honneur ! Le fabuleux Ed ! Une étoile montante avec autant de potentiel que de détermination. Je suis très heureuse de vous voir ainsi dans ma chambre, je vous en prie, entrez.

Mon fantasme s’était réalisé avec une telle violence que je restai encore un peu plus longtemps immobile. Je me souvins aussi qu’elle agissait sur les pensées, et ce surtout par le contact. Et voilà qu’elle me touche le bras. Là, elle aurait du remarquer que ses doigts étaient à la même température que mon avant-bras, mais passons, nous reviendrons sur ce sujet plus tard. Je me recule comme si elle m’avait brûlée, à elle de sourire.
_ Mais je vous en prie, que me vouliez-vous ?
_ Venu…vous arrêter peut-être ? Je peux m’enfuir en un claquement de doigts.
_ Mais ce serait dommage de se quitter aussi vite, non ?
_ Euh certes. Euh…non. Comment dire…
_ Ne me dîtes pas que c’est ce traître qui vous envoie ?
_ Quel traître ?
_ Mais votre ami ! Jacob !
_ Il m’a toujours détesté ! Il est prêt à faire avaler à la police locale que je réalise des profits sur des activités illégales ! Vous le croyez ça ?
_ Bah…non. Disons que vous avez une arène en bas…
_ Quel est ce stupide argument ? Juste une mise en scène ! je vous en supplie, ne soyez pas le jouet qui me punira !
_Je… vais voir ce que je peux faire.


Disons le tout court, mon unique objectif n’était pas de parlementer avec Jacky. Pas vraiment non. Dona Minella était vraiment…très attractive il fallait l’avouer. Je fis demi-tour, et reprit la porte derrière moi. Je ne savais combien de temps j’étais resté dans l’envoûtante pièce. Je retraversai la porte. Derrière, il y avait Jacky.

De son point de vue, il devait voir un type chaud bouillant, foncer tête baissée vers lui. Les escaliers étaient derrière lui et je le toisai de ma grande taille. Au bas des marches, il y avait bien cinq robots qui formaient un dangereux cercle, tenant en otage l’ami marteau. Ils étaient de mon côté maintenant, et ce fut un soulagement. Toujours la lance dans la main, je la pointai vers la tête de mon ancien compagnon en le défiant du regard. J’en crachai même par terre tiens ! Je relevai la tête et sifflai :


« C’est fini pour toi Jacky, tu ne m’auras plus avec tes combines à la con ! Je vais te farcir, invincible ou pas ; et quand t’auras la tête bien fichée dans l’extrémité de cette belle lance, je te la rapporterai à la Dona. Dis adieu à Dreamland ! »

Je me ruai vers lui en tentant de planter la lance dans son corps. Inefficace évidemment. Toujours dans ma ruée, je tentai de le pousser vers les bas des marches. De toute façon, il devrait fuir, au moins pour tenter de sauver son compagnon de morveux.
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